Messieurs Guérin- Cibert disent aimer notre ville mais c’est plutôt « l’amour vache » !

En 2008, ils avaient laissé à Châtellerault une grande collection de friches, entre bâtiments vides et sites à l’abandon : place E.Zola, ancien hôpital, bâtiment de l’horloge, haut des Halles vides, salle de danse du conservatoire et ancien théâtre fermés, logements des centres anciens et d'Ozon dégradés. Sans compter les tentatives de faire absorber notre hôpital par celui de Poitiers, de fusionner les maisons de quartier du sud et l’état lamentable des écoles.

Même Gilles Michaud  en était venu à dire à la presse : « Châtellerault, c'est Beyrouth ! ».

Notre équipe a travaillé dur pour réhabiliter tous ces sites et logements avec des aides extérieures : nouveau conservatoire à la Manu, médiathèque  dans le haut des halles, Théâtre Blossac rouvert, site de l'Ancien Hôpital et la Place Zola réaménagés...

Aujourd'hui, Messieurs Guérin -Cibert expliquent que ce qu’ils n’ont jamais fait était facile à faire (sic) et promettent de ne pas toucher aux impôts à venir...oubliant qu'ils les ont augmentés de 15 %  entre 2001 et 2008.

Entre 2001 et 2008, ils n'ont pas tenu leurs promesses, alors, aujourd’hui, ils en font d’autres pensant que les châtelleraudais sont faciles à berner...

Pour nous, aimer, c’est respecter....ses promesses notamment.

Sur le coût de l’aménagement du site Alaman, soyons précis :

pour la ville, le coût qui comprend

- un groupe de 9 classes et le restaurant scolaire,

- un parking sous dalle de 92 places,

- l’aménagement des espaces publics,

aura été de 8,7 millions d’euros hors taxes, la TVA étant récupérée par la commune.

Pour l’Agglo,

- la restauration et l’aménagement de l’hôtel Alaman qui accueillera l’office de tourisme, les services de l’Agglo et le Pays d’Art et d’Histoire aura coûté 1 million d’euros hors taxes après déduction de subvention et de la TVA récupérée par l’Agglo.

Le coût des démolitions a été payé par le remboursement anticipé de la TVA dans le cadre du plan d’aide et de relance de l’état en 2009.

Je rappelle que M. CIBERT et GUERIN avaient le projet en 2008 d’une nouvelle école à Denard dont le coût TTC était de 6,2 millions d’euros et un projet de 300 places de parking non chiffré.

Enfin, il est totalement faux de dire qu’il n’y a pas eu d’appel d’offres pour l’achat des 4 bus et des 4 cars des TAC, l’appel d’offres a été réalisé au plan national par l’UGAP et nous a fait gagner 170 000 euros.

Comme dirait Francis BACON, « calomniez, calomniez, il en restera quelque chose ».

Il y a peu l’Agglo a acheté 4 cars et 4 bus par le biais d’une centrale d’achat, l’UGAP, créée notamment par les mairies.

LePS a alors voté pour.

Aujourd’hui, il change d’avis et veut faire croire aux châtelleraudais que cet achat met en péril l’emploi châtelleraudais.

La réalité est plus simple : ces nouveaux bus permettront aux personnes à mobilité réduite de les utiliser. Les modalités d’achat n’ont mis en péril aucun emploi mais ont fait économiser 170 000€ aux châtelleraudais. L’opération est raisonnable : 1,9 million € et non 5 millions € et les bus sont montés en France.

En fait, le PS soutient un concurrent potentiel, IVECO, qui n’a jamais demandé rendez-vous avant l’achat et dénigre l’UGAP tout en étant présent 4 fois dans son catalogue.

Maisle PS a besoin d’un chiffon rouge. Il ne faudrait pas que les châtelleraudais voient que le gouvernement a augmenté la TVA sur les transports publics.

Il ne faudrait pas qu’ils lisent le rapport de la DATAR qui souligne la qualité du plan de développement économique du châtelleraudais !

En 2008, nos entreprises fermaient. Aujourd’hui, nous avons stabilisé les choses et commencé à diversifier les emplois du bassin…pendant qu’Heuliez est liquidée, que les usines ferment partout et que la Bretagne s’enflamme…alors le PS préfère tout à coup parler des bus…

Changer les habitudes n’a jamais été chose facile. Sauf à aller dans le mur, le changement des circuits était inéluctable.

Explosion de la facture fiscale (+ 400% en 3 ans). Celle-ci est passée de 250 000 à 1 million d’euros pour l’Agglomération :

- réponse aux nouvelles demandes et exigences législatives (accessibilité, zones économiques, hôpital…),

- lutte contre les cars vides et les kilomètres inutiles.

10 réunions publiques ont été organisées avec un public épars entre mai et juin.

2 mois d’essai avant la rentrée scolaire ont permis de prendre en compte un certain nombre de remarques.

Depuis, des problèmes structurants ont été réglés (réouverture de la rue de Châteauneuf, aménagement d’un feu à déclanchement au carrefour d’Auchan).

Des bus supplémentaires ont été prévus pour venir de Thuré, Antoigné et Bois de Boulogne vers le centre-ville avec une arrivée à 9h35.

Les sorties scolaires qui relèvent de la ville dans l’élémentaire ont été prises en charge par le budget de la ville.

Restent deux demandes :

1- un bus à toute heure : c’est NON ! Nous proposons des transports alternatifs doux à proximité des établissements scolaires (vélolib…),

2- les sorties scolaires à Jean Macé : la ville est prête à faire un geste en harmonie avec le Conseil Général et l’établissement lui-même.

Avec un budget de 100 000 euros par an pour la vingtaine d’écoles de la ville, la majorité socialiste permettait de changer une fenêtre par école et par an…

Cette politique menée pendant des années a conduit au délabrement inacceptable des locaux scolaires : invasion de nuisibles, présence d’humidité et de champignons sur les murs.

Face à la découverte d’une situation aussi dégradée et imprévue, notre équipe a immédiatement réagi ! Les crédits d’investissement pour les travaux dans les écoles ont été multipliés par 10. Avec la future école Claudie  Haigneré, ce seront au total 10 millions d’euros qui auront été mobilisés pour accueillir dignement élèves et personnels.

Ceux-là même qui dénoncent, des trémolos dans la voix, «la casse de l’éducation » ont été les premiers à négliger le devoir qu’était le leur : permettre aux élèves d’apprendre dans des conditions dignes !

Des lieux adaptés, propres et sains, des abords d’écoles sécurisés, des conditions optimales d’apprentissage et de réussite : voilà les conséquences de nos actes, loin de l’inconséquence de leurs promesses.

Au-delà des promesses, seuls comptent les actes.