Je ne veux pas répondre à une polémique. Les faits sont têtus: il avait été dit par l'ancienne municipalité qu'on ne lancerait pas les travaux pour l'étage sans avoir au moins 50% de contrats prévendus. Aujourd'hui, on voit ce qu'il en est. L'erreur est là. Nous avons donc du élargir à d'autres vendeurs professionnels. Nous avons pris contact avec des enseignes diverses.
Il est paradoxal de nous donner des conseils et de nous demander , en pleine crise, de faire ce que nos prédecesseurs n'ont pas réussi en période de croissance. Même la reconversion n'est pas évidente ...Mais on ne peut pas non plus laisser les locaux vides trop longtemps sachant qu'ils peuvent ainsi être la proie d'autres activités moins productives... On peut se donner encore un peu de temps pour trouver l'oiseau rare. Au délà, nous devrons prendre des décisions difficiles.
Je me félicite de la venue du Président de la République à Châtellerault.
C'est une démarche d'écoute et de terrain.
C'est bien qu'un Président vienne dans des bassins d'emploi qui rencontrent de grandes difficultés économiques pour voir comment, ce qui a été décidé, se met en place et ce qui pourrait être fait de plus.
J'ai pu discuter avec le Président à plusieurs reprises ces derniers mois et il nous a entendu avec l'adoption du Contrat de Transition Professionnelle, avec les crédits spécifiques d'aménagement du territoire et les crédits routiers exceptionnels (plus de 6 millions d'euros).
Ces crédits vont nous permettre d'accélérer la réalisation de la zone d'activité Valette, de créer une pépinière d'entreprises et un hôtel d'entreprises, d'achever la rocade de Châtellerault et de lancer un plan très haut débit pour faciliter la venue de nouvelles entreprises et de nouvelles activités.
Je ne vous cache pas que je profiterai de cette venue pour pousser de nouveaux dossiers et de nouveaux projets.
Monsieur Cibert a mille fois raison de se plaindre du manque de réunions et de concertation avec l'opposition...
Lundi prochain se tiennent la commission des finances municipale, la réunion des vices présidents de l'agglomération, jeudi prochain le conseil municipal, samedi un séminaire des 67 conseillers communautaires pour un plan d'actions sur l'attractivité du bassin d'emplois, et lundi 6 avril, le conseil de l'agglomération.
En un an, nous avons tenu 11 conseils municipaux, 11 réunions de bureau et 6 conseils CAPC soit 28 moments phares avec l'opposition. Pour information, en 2007 par exemple, Monsieur Tondusson en avait tenu 23...
Si on ajoute les 2 séminaires de l'agglo organisés autour de l'attractivité et de l'emploi....
Dans toutes ces réunions les représentants PS sont invités...cherchez l'erreur!
En matière de concertation, nous avons ouvert les commissions extra municipales et multiplié les réunions thématiques (sport, culture, voirie...). Concernant Ozon, 4 réunions d'information et d'échanges ont eu lieu.
Pendant 1 an, toute l'équipe a reçu en rendez vous pas moins de 1500 habitants du bassin. Nous avons lancé, cette année, beaucoup des projets pour lesquels les châtelleraudais nous ont élus. Il est maintenant temps d'échanger avec les châtelleraudais sur l'avancée des projets. Mais nous n'avons pas besoin de Monsieur Cibert pour cela, nous avions déjà annoncé une réunion publique ouverte à tous le 17 avril prochain. Les réunions de quartier suivront...
Tels sont les trois budgets que j'ai proposés et fait voter à l'unanimité pour celui du CCAS, à l'unanimité moins une abstention (celle de M. TONDUSSON) pour celui de l'Agglomération de Châtellerault et à l'unanimité, moins 7 abstentions, pour le budget de la Ville.
Volontaires : nous avons mis le paquet sur l'investissement, à la fois pour donner du travail à nos entreprises locales de bâtiment et de travaux publics (ce sont 28 millions d'euros qui sont injectés dans l'économie locale pour renforcer l'attractivité de notre territoire, pour nous préparer à bénéficier du retour de la croissance quand il se produira (Valette,
Solidaires, pour accompagner nos concitoyens en difficulté :
en augmentant de 90 000 euros, la subvention municipale du CCAS, auxquels s'adjoindront les 30 000 € d'économie sur les cérémonies des voeux
étude du réaménagement de la place Emile Zola,
début des travaux de l'extension de l'hopital,
déménagement du Conservatoire de Musique,
sans oublier de très gros travaux dans les écoles et sur nos routes.
Nous venons de voter à l'unanimité le budget de l'agglomération qui vise surtout à soutenir l'activité locale et donc l'emploi. Pour cela, 3 priorités:
Investir, c'est agir pour nos entreprises et nos emplois. C'est renforcer l'attractivité de notre territoire. C'est aussi faire confiance aux acteurs économiques locaux.
Cet effort d'investissement a un double effet sur l'économie. Il permet de faire travailler nos entreprises mais également de créer des outils, des atouts pour attirer d'autres entrepreneurs. Mettre en place la fibre optique et créer une pépinière d'entreprises sur Valette, innover pour faire des économies d'énergie, voilà quelques uns de nos objectifs concrets.
Face à la crise, nous avons multiplié les initiatives pour aider les entreprises à accéder au crédit et pour relancer un comité de partenaires actifs (collectivités locales partenaires sociaux) sur le bassin d'emplois.
Nous travaillons également à repositionner les missions de la Maison de l'Emploi pour en faire un pôle d'accompagnement des personnels licenciés, un outil d'analyse des besoins de formation liés à la reconversion et un lieu d'information des artisans, commerçants et PME.
Enfin, je me bats, en collaboration avec le Préfet et le Sous Préfet pour obtenir de l'Etat des mesures exceptionnelles pour le Châtelleraudais. Deux objectifs majeurs: mieux indemniser et mieux soutenir la reconversion des salariés licenciés. Nous avons proposé deux pistes pour cela: appliquer le contrat de transition professionnelle pour mieux accompagner ces personnels et faciliter la venue de nouvelles entreprises grâce à un plan local de redynamisation.
Concernant l'action sociale, le budget du C.C.A.S. a été voté a l'unanimité: le soutien de la ville à cette structure a augmenté de 90 000 euros, ce qui n'a jamais été le cas ces 5 dernières années...Des voeux sobres, beaucoup moins coûteux que les années précédentes nous ont permis d'abonder encore cette subvention.
Nos efforts sont également orientés vers la diversification de notre économie (prospection d'entreprises, pépinières..) et à la mise en oeuvre du Revenu de Solidarité Active.
J'émets le voeux pour que toutes ces actions et cette énergie puissent avoir des effets positifs en faveur des familles en difficulté.
En ce début décembre, il est difficile de souhaiter de bonnes fêtes de manière légère tant sont nombreux les châtelleraudais qui souffrent, touchés par la crise économique et financière notamment dans le domaine de l'automobile. Mais c'est parce que les mauvaises nouvelles arrivent de toutes parts qu'il nous faut être plus réactifs que jamais et les fêtes de Noël, propices au renouveau doivent être l'occasion de ressourcer nos énergies.
Pour soutenir le secteur automobile, des mesures ont été prises: maintien du bonus-malus, crédits de 400 millions d'euros pour les voitures propres, exonération de taxe professionnelle pour les investissements nouveaux.
Ces mesures ne sont pas suffisantes.
Il nous faut un plan européen spécifique prévoyant pour la conversion des sites comme l'a voté le Congrès Américain...Je milite activement pour que soit généralisé le contrat de transition professionnelle afin de garantir le maintien du salaire à 100% et la reconversion des salariés châtelleraudais touchés par les licenciements.
Plus globalement, pour les gens en grande difficulté, l'adoption du Revenu de Solidarité Active définitivement adopté et la relance des contrats aidés sont les bienvenus.
Nous devons réfléchir ensemble à la refonte de l'économie châtelleraudaise particulièrement fragilisée.
Le Préfet a déjà réuni tous les équipementiers châtelleraudais pour leur présenter les mesures récentes les concernant.
J'ai demandé au Président du Conseil de Développement de l'agglomération d'approfondir les pistes qui permettront de donner de nouvelles bases à l'économie locale en réfléchissant notamment aux emplois liés au développement durable.
Avec Monsieur le Sous Préfet, nous allons réunir les partenaires sociaux, les chambres consulaires et les collectivités locales pour imaginer de nouvelles actions pour conforter et diversifier le tissu économique local.
Dans ce contexte, seuls une réforme et un plan de relance coordonnés pourront nous apporter le retour à la confiance nécessaire au développement local pour lequel nous nous battons.
Chacun sait qu'en fin d'année dernière, l'Ecole de Gendarmerie était pratiquement condamnée!
Elle l'était notamment parce que depuis 1992, peu de travaux ont été réalisés pour la mettre au niveau des normes exigées aujourd'hui pour l'accueil d'élèves gendarmes. Ce qui explique un coût estimé à 61 millions d'euros pour adapter ses locaux et permettre son extension.
J'ai été le seul à m'en inquiéter, et à obtenir, en 2006, un certain nombre de travaux, le précédent maire n'ayant fait aucune démarche en ce sens !
Quant aux cris poussés par Messieurs Tondusson et Fromonteil, je répondrai qu'ils sont resté étrangement muets lors de la fermeture de la Banque de France et du Tribunal de Commerce, alors même que leurs amis étaient au pouvoir et qu'ils n'ont strictement jamais rien fait pour mettre notre école de gendarmerie à niveau ! Et je ne parle même pas de l'attitude de M Tondusson concernant l'hôpital de Châtellerault!
Dès mon élection, je me suis battu pour l'Ecole auprès des différents responsables politiques concernés, avec le soutien d'élus nationaux comme Hervé MORIN et Jean-Pierre RAFFARIN.
Aujourd'hui, je constate avec amertume que le Premier Ministre ne tient pas les engagements qu'ils m'avaient personnellement confirmés !
Plus grave, on ne tient pas compte dans la recherche d'optimisation des finances publiques, des difficultés rencontrées par notre bassin d'emplois et par ses habitants qui subissent les premiers effets de la crise automobile mondiale, au risque d'ajouter une crise à la crise.
Faut-il pour autant baisser les bras? Nous nous battons pour obtenir des compensations en faveur de notre territoire. Mais, quelles peuvent-elles être ?
- Relocalisation d'emplois publics
- aides aux projets attirant de nouvelles entreprises (2ème tranche de Valette, Pépinière d'entreprises....)
- aides spécifiques pour des projets collectifs.
Ces demandes sont légitimes et devraient être entendues !
Au-delà de cette très mauvaise nouvelle, je voudrais saluer la mise en place dans le châtelleraudais du Revenu de Solidarité Active, que j'ai toujours soutenu: une mesure concrète pour les Rmistes et les travailleurs à revenus modestes du territoire, qui dès le 1er juillet 2009, pourront ainsi améliorer leurs revenus ou faciliter une reprise du travail.
Le Département de la Vienne a été à la pointe de ce combat: l'un des départements pilotes pour l'expérimentation du RSA, qui sera bientôt généralisé. Pour cela, je le remercie.
Après 3 ans de rebond pour l'emploi local, la dégradation économique mondiale commence à se traduire sur les commandes de nos entreprises et sur l'emploi. L' activité de notre bassin d'emploi, concentrée sur quelques gros établissements aux centres de décisions lointains, dépend surtout de 2 gros secteurs: l'aéronautique et l'automobile. Dans ces périodes de ralentissement, nous sommes donc encore plus vulnérables.
Faut-il attendre le « gros pépin » sans rien faire ? Ce n'est pas notre attitude.
en lançant le projet d'une pépinière d'entreprises,
en dynamisant les zones de la Désirée et d'Argenson.
nous voulons attirer de nouvelles entreprises et faciliter la venue de créateurs.
L'avenir passe aussi par la diversification des activités et donc celle des formations, comme à l'IUT avec l'ouverture de deux nouvelles licences professionnelles, et comme à l'AFPA avec le rapatriement de formations tertiaires aujourd'hui au Futuroscope.
Dans le domaine de la santé, le pôle que nous avons largement souhaité et facilité, qui va réunir sur un même site, hôpital général, clinique et hôpital spécialisé, semble bien parti.
Les dotations du programme Hôpital 2012, n'y sont pas pour rien : 5 millions d'euros ont été annoncés pour l'extension de l'hôpital et la construction du bâtiment de soins de suite. Des aides importantes devraient également intervenir pour la construction de la nouvelle clinique.
Emploi, santé : deux priorités aujourd'hui concrétisées par des projets essentiels.
Chacun connaît les atouts et les fragilités de notre ville à l'heure de la mondialisation alors que six entreprises industrielles concentrent presque la moitié des emplois et des ressources de la taxe professionnelle.
Ce constat ne doit pas nous condamner à l'immobilisme dans l'attente d'un coup dur.
Il doit d'abord nous inciter à permettre l'accueil de nouvelles activités et à faciliter la création d'entreprises. C'est ce à quoi nous nous attelons en aménageant la zone économique de VALETTE et en proposant la mise en place d'une pépinière d'entreprises, en liaison avec le Département.
Ce constat nous amène, tout en facilitant la consolidation des entreprises existantes, à préparer une diversification des activités : l'ouverture de deux licences professionnelles par l'IUT en septembre, l'extension de l'AFPA dès le début 2009 pour accueillir de nouvelles formations tertiaires, vont dans ce sens.
Enfin, tout doit être fait pour renforcer l'attractivité de notre ville.
Le projet d'une nouvelle clinique à proximité de l'hôpital qui lui-même se développe, pour mutualiser un certain nombre de coûts tout en gardant leur autonomie réciproque va renforcer le pôle santé de la ville.
La proximité de la rocade et l'accélération de l'opération de rénovation urbaine d'Ozon sont autant d'éléments importants pour améliorer l'image et faciliter la vie de nos concitoyens.
Oui,
tant sur le site de la Manu que sur celui de la place Emile Zola,
tant dans le domaine du patrimoine que des équipements,
notre équipe s'est mise au travail pour construire le Châtellerault de demain !
